La Fondation Guido Molinari a accueilli les travaux de dix-sept finissantes et finissants de l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM, réunis sous le titre de Contrebande. Il s’agit d’une proposition des professeurs Christine Major et Anne Ramsden, que la Fondation a reçue avec empressement en souvenir du profond engagement de Molinari dans le monde de l’enseignement universitaire. Un simple clin d’œil formel à l’œuvre du peintre s’est transformé en une réflexion portant notamment sur les notions de frontières et de territoires de l’art : les œuvres exposées témoigneront d’une volonté de questionner le statut des objets, de raconter une histoire et de transporter les gens quelque part à côté de la réalité, à côté du quotidien.
Le projet d’exposition sera à la frontière des disciplines afin d’ébranler les croyances du spectateur. Tout cela, dans les lieux connotés que sont l’ancienne banque, devenue la résidence et l’espace de création de Molinari, et le quartier Hochelaga-Maisonneuve dans lequel se situe le bâtiment. La contrebande, c’est s’appuyer sur la bande ou s’y opposer. En tout état de cause, Molinari aurait été ravi de cette intrusion de la jeune création dans sa banque.
En l’occurrence, les envahisseurs sont : Fannie Bisson, Arianne Blanchet-Lapointe, Stéphanie Castonguay, Kathy Chagnon, Félix Chartré-Lefevbre, Julie Crevier, Audrey Kinkead, Karine Madran, Andréanne Martin, Léa Noacco, Sarah Osborne, Borris Perraud, Marie Poirier Landry, Amélie Riendeau, Geneviève Santerre, Carolyne Paquette, Shanie Tomassini.
Vues de l’exposition :