Quantificateur sonique vol. 2 : Soirée de performances de musiques électroacoustiques

31 août 2024

La Fondation Guido Molinari, en collaboration avec Productions Rhizome, vous invite à une soirée de performances de musiques électroacoustiques au coeur de notre salle d’exposition. Un accrochage spécial des célèbres Quantificateurs de Molinari, mélomane de son vivant, sera réalisé pour l’occasion.

Avec :
Duo Massecar • d’Orion
https://vimeo.com/user46361439
Drainolith https://drainolith.bandcamp.com/

Commissariat de la programmation musicale par Samuel Bobony (Black Givre).

Portes : 19h
Performances : 20h

Gratuit
Bar $, paiement par carte privilégié.


Photo : Victor Saliba

Duo Massecar • d’Orion
Actif en collectif depuis 2015, le duo formé par Catherine Lalonde Massecar et Érick d’Orion explore une approche créative valorisant l’intégration de l’audio, de la parole (fictive ou documentaire), de la vidéo amateur, de la manœuvre, de l’installation, de l’art vivant, de l’action furtive et/ou du spectaculaire. Le duo tente de définir l’opéra manœuvre comme pratique artistique à part entière.

Érick d’Orion 
Artiste interdisciplinaire de l’audio depuis 1995. Concentrant ses recherches audio sur le maximalisme, il effectue un travail qui se rapproche étroitement du noise, de la musique concrète, du free jazz et de l’électroacoustique. Il conçoit également l’environnement sonore et la musique pour des projets en cinéma, théâtre et autres projets interdisciplinaires. Son travail a été présenté en concert au Canada, en Europe, en Australie, à Cuba, au Mexique, en Haïti, aux États-Unis d’Amérique et diffusé un peu partout. Sa discographie compte plus d’une quarantaine d’albums studio et en concert. Il est commissaire au volet Installations sonores pour le Festival International de Musique Actuelle de Victoriaville depuis 2010.

Catherine Lalonde Massecar œuvre dans le domaine des arts interdisciplinaires depuis une quinzaine d’années à titre d’artiste-chercheuse et d’instigatrice de projets aux formes matérielles et immatérielles à même le réel. Ses propositions oscillent entre des créations collaboratives artistes/communauté dans le quartier Centre-Sud de Montréal (où elle a fondé le Péristyle Nomade) et des projets d’expérimentation et d’infiltration dans des lieux multiformes (en solo et avec le Duo Massecar • d’Orion). Elle détient une maîtrise en théâtre de l’UQAM, dont le mémoire porte sur l’infiltration artistique et la fragmentation de la dramaturgie en territoire urbain (2011).Elle termine actuellement un doctorat en études et pratiques des arts (2024), se concentrant sur l’Opéra-Manœuvre pour explorer la rencontre paradoxale et imprévisible entre la manœuvre artistique et le concept de l’opéra, afin d’amplifier la relation au monde.

Le Duo Massecar • d’Orion propose une performance multidisciplinaire son, parole et projection de texte qui s’articule autour de l’œuvre fétiche du compositeur français Pierre Henry, L’Apocalypse de Jean. À l’origine, nous pouvons comprendre cette œuvre comme un manifeste, une défense des pouvoirs de la musique concrète et de l’art audio, capables de susciter chez l’auditeur des visions intérieures et des représentations imagées. Le duo propose une relecture personnelle et performative de certains passages de la pièce. La performance, Fragments de l’Apocalypse de Jean selon Pierre Henry, sera accompagnée de projections de Simon Dumas (Productions Rhizome) et de textes de David Turgeon.

En automne 1968, Pierre Henry crée L’Apocalypse de Jean, en ouverture d’un concert de vingt-six heures consacrées à son œuvre déjà proliférante, dans une salle où les spectateur·ices pouvaient déambuler à leur guise ou même se coucher sur un matelas pour mieux écouter. Dans ce dispositif même, simple et désinvolte – en tout cas tout sauf solennel –, on reconnaît évidemment un geste révolutionnaire de toute époque, celui de l’accueil fraternel : c’est celui des petits partis et des petites églises. Et pour porte-étendard, rien de moins que les images limpides et martiales de l’Apocalypse du Nouveau Testament.

Extrait de Sur une musique révolutionnaire (2024).
Texte commandé à David Turgeon.


Photo : Karine Cossette

Dranolith est le projet solo d’Alexander Moskos, membre actif de la scène underground et expérimentale montréalaise depuis 25 ans. Moskos a joué avec les groupes noise-rock AIDS Wolf et avant-rock Dan’L Boone. Ses disques sont parus sous les labels NNA, American Tapes, Drag City et Personal Records. Il habite le quartier Hochelaga avec Boots le chat et Jessica la Magicienne. 

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